Édition du lundi 26 novembre 2012
Marseille : la métropole « se substituera aux intercommunalités existantes »
Le préfet chargé du projet de l'agglomération Marseille-Provence, Laurent Théry, a déclaré vendredi 23 novembre que la métropole « se substituerait aux intercommunalités existantes », afin « de ne pas alourdir le millefeuille territorial ». « Comment mettre en place la métropole et en même temps faire en sorte que la proximité soit respectée ? C'est toute la quadrature du cercle », a souligné Laurent Théry, invité de l'assemblée générale de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence.
« Entre la commune et la métropole, il faut trouver des échelles intermédiaires, sans alourdir l'édifice des institutions », a-t-il expliqué. « La métropole se substituera aux intercommunalités existantes », alors que la région sera conservée, a précisé le préfet lors de sa première intervention publique depuis sa nomination le 19 septembre dernier.
Interrogé sur la fronde des élus de la région, qui voient d'un très mauvais oeil la mutualisation des moyens entre Marseille et les villes alentour, Laurent Théry a fait part de la « volonté ferme et déterminée du gouvernement » de mener à bien ce projet, selon le calendrier prévu.
« Le fait est que de toute façon, la loi passera et sera présentée au Parlement au printemps prochain », a-t-il assuré. Le gouvernement prévoit un texte général sur la décentralisation, avec un chapitre sur les métropoles et les grandes métropoles de taille européenne, dont Marseille.
« L'Etat n'est pas là pour dicter, imposer un projet, mais pour le coproduire », mais « le temps est compté », a ajouté le préfet, annonçant la tenue d'une « conférence métropolitaine le 21 décembre pour débattre des premiers travaux ».
L'agglomération marseillaise (1,8 million d'habitants) est divisée aujourd'hui en six structures intercommunales (Marseille, Aix, Aubagne, Martigues, Salon-de-Provence et Istres), que le gouvernement souhaite voir à terme cheminer vers une métropole. Mais les élus de la région ne l’entendent pas de cette oreille et plus de 50 maires des Bouches-du-Rhône ont écrit fin octobre au président de la République pour dire non à la métropole. A l’opposé, un « manifeste métropolitain » signé par des acteurs de la société civile et des chefs d'entreprises, a été lancé jeudi dernier.
« Entre la commune et la métropole, il faut trouver des échelles intermédiaires, sans alourdir l'édifice des institutions », a-t-il expliqué. « La métropole se substituera aux intercommunalités existantes », alors que la région sera conservée, a précisé le préfet lors de sa première intervention publique depuis sa nomination le 19 septembre dernier.
Interrogé sur la fronde des élus de la région, qui voient d'un très mauvais oeil la mutualisation des moyens entre Marseille et les villes alentour, Laurent Théry a fait part de la « volonté ferme et déterminée du gouvernement » de mener à bien ce projet, selon le calendrier prévu.
« Le fait est que de toute façon, la loi passera et sera présentée au Parlement au printemps prochain », a-t-il assuré. Le gouvernement prévoit un texte général sur la décentralisation, avec un chapitre sur les métropoles et les grandes métropoles de taille européenne, dont Marseille.
« L'Etat n'est pas là pour dicter, imposer un projet, mais pour le coproduire », mais « le temps est compté », a ajouté le préfet, annonçant la tenue d'une « conférence métropolitaine le 21 décembre pour débattre des premiers travaux ».
L'agglomération marseillaise (1,8 million d'habitants) est divisée aujourd'hui en six structures intercommunales (Marseille, Aix, Aubagne, Martigues, Salon-de-Provence et Istres), que le gouvernement souhaite voir à terme cheminer vers une métropole. Mais les élus de la région ne l’entendent pas de cette oreille et plus de 50 maires des Bouches-du-Rhône ont écrit fin octobre au président de la République pour dire non à la métropole. A l’opposé, un « manifeste métropolitain » signé par des acteurs de la société civile et des chefs d'entreprises, a été lancé jeudi dernier.
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